Notre société est quotidiennement confrontée à une quantité de risques. Nous en retrouvons bon nombre dans notre vie privée : accident de sport, de voiture, un incendie…
Mais ont peut également être confronté à des risques dans un environnement plus large, comme un incident chimique dans une entreprise, des inondations, une canicule, une pandémie, une pénurie d’électricité ou encore une menace terroriste.
Pour un grand nombre de ces dangers, les autorités et les services de secours ont élaboré des plans d’urgence et d’intervention. En effet, être préparé permet d’avoir une réaction appropriée pour garantir aussi rapidement que possible la sécurité de toutes les personnes concernées comme par exemple l’ouverture express d’un centre d’accueil, le renforcement accru de la présence policière et militaire, la collaboration avec le secteur privé… Selon l’ampleur de l’incident, les compétences ou les moyens requis exigent qu’une situation d’urgence soit coordonnée au niveau communal, régional ou encore au niveau national.
En Belgique, la menace terroriste est suivie de près par de nombreux interlocuteurs qui collaborent quotidiennement dans le cadre d’une approche intégrée de la sécurité. Vu ses missions essentielles, le Centre de crise est un acteur clé de la coordination de la sécurité : membre du Comité de coordination du renseignement et de la sécurité, il est également le représentant du SPF Intérieur au sein du Comité stratégique du renseignement et de la sécurité et, le cas échéant, au sein du Conseil national de sécurité. Il prend des mesures de précaution et de protection sur base des évaluations de la menace terroriste de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM) et d’évaluation fournie par la Police Fédérale (dimension « ordre public »).
Chaque évaluation détermine le niveau de la menace en s’appuyant sur une description de la gravité et de la vraisemblance du danger ou de la menace. Les différents niveaux de la menace sont définis par un Arrêté Royal (28.11. 2006) :
• le « Niveau 1 ou FAIBLE » lorsqu’il apparaît que la personne, le groupement ou l’événement qui fait l’objet de l’analyse n’est pas menacé.
• le « Niveau 2 ou MOYEN » lorsqu’il apparaît que la menace à l’égard de la personne, du groupement, ou de l’événement qui fait l’objet de l’analyse est peu vraisemblable.
• le « Niveau 3 ou GRAVE » lorsqu’il apparaît que la menace à l’égard de la personne, du groupement ou de l’événement qui fait l’objet de l’analyse est possible et vraisemblable.
• le « Niveau 4 ou TRES GRAVE » lorsqu’il apparaît que la menace à l’égard de la personne, du groupement ou de l’événement qui fait l’objet de l’analyse est sérieuse et imminente.
Les recommandations générales requises lors d’un événement majeur en cas d’alerte niveau 4 comme nous l’avons vécu au mois de novembre au sein de la Région bruxelloise sont, pour rappel, les suivantes :
• Éviter les lieux à forte concentration de personnes (les concerts, les grands événements, les gares et aéroports, les transports en commun, les lieux à forte concentration commerciale)
• faciliter et respecter les contrôles de sécurité
• Ne pas diffuser de « rumeurs » : suivre les informations officielles des autorités via les médias nationaux et locaux : radio, télévision, sites web officiels et services de police.
La commune de Saint-Josse a mis sur pied une cellule de crise, conformément au Plan Général d’urgence et d’intervention (PGUI), composée du Bourgmestre, du chef de Cabinet, du coordinateur du Plan d’intervention psychosocial (PIPS), du fonctionnaire de planification d'urgence, du Dir- info et du Dir-info adjoint.
Les lignes directrices du mode d’intervention et de coordination des services de secours, tant au niveau opérationnel que stratégique lors de catastrophe, y sont tracées.
La nouvelle mouture de ce plan (PGUI), qui devrait être avalisée en janvier 2016, organise la collaboration entre les différents services de secours (5 disciplines) :
1. le service SIAMU (pompiers)
2. les services de secours médicaux
3. la police
4. la protection civile, l’armée et tout autre appui logistique d’ordre public ou d’ordre privé
5. l’information et la communication à la population
Quant au portail web www.info-risques.be, il propose aux citoyens de nombreux conseils pratiques facilement réalisables : préparer un kit d’urgence, savoir comment se mettre à l’abri ou évacuer en toute sécurité, savoir que faire en cas d’inondation, d’incendie ou de pénurie d’électricité. Ces mesures renforcent la sécurité et la capacité de résistance des familles en cas de situations imprévues. Une application « be-alert » complète le dispositif mis à disposition des habitants : une fois inscrit gratuitement, le Centre de crise et la commune de Saint-Josse peuvent vous envoyer des sms d’alerte sur votre gsm en cas de nécessité.
Numéros d’urgence : urgence médicale : 112 - police : 101
www.info-risques.be
www.centredecrise.be