Le Conseil d'Etat a été saisi par Capital Construct en vue d'obtenir l'annulation de deux arrêtés pris par le Bourgmestre Émir KIR ordonnant l'arrêt immédiat du chantier et la prise des mesures de stabilisation nécessaires pour protéger la population.
Le Conseil d'État a rejeté les demandes de suspension et de mesures provisoires d’extrême urgence introduites par Capital Construct donnant ainsi raison à la Commune de Saint-Josse.
Par cette décision, le Conseil d’Etat a rappelé que la poursuite du chantier ne devait pas se réaliser au détriment des habitants évacués et de l’état de leur bien.
Pour rappel, le plan communal d'urgence reste enclenché tant que les habitants évacués ne pourront pas regagner leurs logements en toute sécurité.
Une cinquantaine de personnes sont actuellement prises en charge par la Commune depuis l'apparition de fissures dans l'immeuble adjacent au chantier et deux entreprises ont été mandatées par la commune pour assurer la sécurisation du bâtiment en l'absence de réaction rapide et sérieuse de Capital Construct et de son sous-traitant Van Roey Groep.
Leur chantier a fait l'objet de nombreux procès-verbaux dressés par les services communaux en raison de graves irrégularités telles que l'absence de permis, la déstabilisation d'habitations, la possible mise en danger de la vie d'autrui, la pollution des sols, la détérioration de la voie publique, l'absence d'état des lieux,...