6 février : La Commune de Saint-Josse célèbre aujourd'hui la « Journée internationale de tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines »

 « Journée internationale de tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines »

Cette journée sert à dénoncer, d’une part, les effets de l'ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme, en particulier du clitoris (clitoridectomie)et, d’autre part, toute autre lésion des organes génitaux féminins. Pour des raisons culturelles ou autres, le but de ces mutilations est de priver les femmes du plaisir sexuel. Cette pratique est considérée par les Nations unies comme une violation des droits fondamentaux des femmes et des filles. En décembre 2012, l’Assemblée générale des NU a adopté la Résolution A/RES/67/146 sur l’intensification mondiale visant à éliminer les MGF par laquelle elle engage les États à lancer des campagnes de sensibilisation.

Les mutilations génitales féminines, actuellement pratiquées, principalement, dans 30 pays d'Afrique subsaharienne, d'Asie (Indonésie) et du Moyen-Orient (Kurdistan irakien et Yémen), sont courantes dans de nombreux groupes religieux. Dans la plupart des cas, elles sont réalisées durant l'enfance, entre la petite enfance et 15 ans.

Dans un contexte de mondialisation, l’excision s’étend également au sein des pays d’immigration.

La Belgique est aussi directement concernée par elle. En effet, la dernière étude de prévalence coordonnée et soutenue par le SPF Santé publique et l’IEFH montre que plus de 35.000 femmes et filles sont excisées ou risquent de l’être en Belgique.

Ces pratiques sont punissables par la loi en Belgique (article 409 du Code Pénal).

L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) classe les MGF en quatre types :

  • La clitoridectomie (type1) est l’ablation partielle ou totale du capuchon du clitoris et/ou du clitoris ;
  • L’excision (type 2) comprend l’ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, avec ou sans excision des grandes lèvres ;
  • L’infibulation (type 3) consiste à suturer de bord à bord l’orifice vaginal pour le rétrécir, avec le recouvrement des petites et/ou grandes lèvres.
  • Toutes autres interventions pratiquées sur les organes génitaux à des fins non thérapeutiques (type 4) sont les incisions, ponction, cautérisation, percement, scarification, etc.

Info

Egalité des Chances

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1210 Bruxelles
Marie-Cécile Leempoel

 

Saint-Josse Sint-Joost

Administration communale de Saint-Josse-Ten-Noode

Av. de l’Astronomie 12-13
1210 Bruxelles
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Du lundi au vendredi de 08:30 à 13:00, avec une permanence du Service démographie (les services Population, État civil et Étrangers) le mardi, de 16:00 à 18:30.